Se fondant sur les céramiques islamiques, italiennes et ibéro-islamiques du 10e-15e siècle mises au jour en Grèce et en Turquie, l'auteur étudie le problème de l'importance numérique de ces importations et de l'influence qu'elles ont pu exercer sur la céramique byzantine. Les pièces orientales, datées du 12e-13e siècle, restent assez rares et concentrées dans la capitale. Les céramiques occidentales sont plus nombreuses à partir de la domination latine (13e-14e siècle). Cependant il s'agit de vaisselle utilisée par les Francs et il semble qu'elle n'ait pas pénétré le marché byzantin. Quelques emprunts stylistiques sont toutefois repérables ;